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Cinq choses à savoir à l’approche de la retraite

Blog-Date-1Oct 28, 2022

Les clients qui planifient leur retraite à court terme ont des besoins financiers uniques. Voici quelques éléments à prendre en compte dans leur cas

Plus de cinq millions de personnes auront 65 ans dans les dix prochaines années. Mais tout le monde n’attend même pas cet âge traditionnel de la retraite pour arrêter de travailler : selon Statistique Canada, l’âge moyen du départ à la retraite est actuellement de 64,4 ans, tandis que les fonctionnaires cessent de travailler à 62,4 ans en moyenne.

Par conséquent, vous travaillez probablement avec de nombreux clients qui voient la retraite comme un projet imminent. Au cours des années précédant le décaissement, ils peuvent commencer à se poser de nouvelles questions et à s’attendre à une approche différente de la gestion de leurs finances.

Étant donné que la SPH Frontenac (Société de placements hypothécaires Frontenac) constitue l’un des principaux placements alternatifs à revenu fixe au Canada, ici, chez W.A. Robinson, nous investissons beaucoup de temps pour comprendre les besoins des retraités et y répondre. Voici quelques faits, chiffres et tendances utiles concernant ce groupe important et diversifié de clients qui pourraient vous aider à mieux les servir.

1. Les plans sont en perpétuelle évolution

La pandémie a déclenché une série de changements économiques et sociaux plus importants qui ont une incidence sur la date du départ à la retraite de nombreuses personnes. Selon une enquête menée en 2020 par l’Institut canadien des actuaires, 23 % des Canadiens affirment que la COVID-19 affecte leurs plans de retraite et ceux de leur conjoint(e). Parmi ces personnes, 69 % disent qu’elles travailleront plus longtemps parce qu’elles ont besoin d’argent.

Une étude axée sur la retraite de Manuvie publiée en 2022 révèle quant à elle que 55 % des personnes interrogées étaient sur la bonne voie pour prendre leur retraite au moment prévu, tandis que 26 % s’attendent à prendre leur retraite plus tard.

2. Presque personne ne prend complètement sa retraite

Pour des raisons financières et autres (meilleur pour leur santé mentale, ou parce qu’elles ont des ambitions), bon nombre de personnes ne prennent pas complètement leur retraite lorsqu’elles quittent leur emploi principal. La retraite partielle est courante : Statistique Canada a déclaré en 2018 qu’un tiers des personnes de plus de 60 ans travaillent ou souhaitent travailler, dont 80 % déclarent que le travail est leur activité principale et 10 % ont travaillé à un moment donné au cours de l’année précédente.

Les personnes qui travaillent dans des secteurs confrontés à des pénuries de main-d’œuvre, tels que les soins de santé, l’enseignement et les métiers spécialisés, peuvent se voir proposer (parfois de manière assez insistante) un travail régulier à temps partiel par leurs anciennes entreprises. Pendant ce temps, de nombreuses personnes démarrent des entreprises en fin de carrière, prenant souvent des emplois de travailleur autonome, pour s’assurer un revenu et profiter d’une certaine indépendance.

Travailler à la retraite peut aider les gens à augmenter leur revenu de retraite, mais il est difficile de prédire combien ils rapporteront : c’est la nature d’une nouvelle entreprise, d’un revenu de travailleur autonome et des quarts de travail occasionnels. De plus, les personnes âgées sont plus à risque de devoir arrêter soudainement de travailler en raison d’un problème de santé.

3. L’importance de l’immobilier

Selon un sondage Royal LePage, 40 % des baby-boomers ont au moins la moitié de leur valeur nette dans l’immobilier. De plus, 17 % possèdent plus d’une propriété.

Ceux qui planifient leur retraite donneront la priorité à leur maison et à leurs investissements immobiliers. Ils seront curieux de connaître les perspectives du marché, car cela affectera leurs plans de réduction de la taille de leur logement, de déménagement dans une autre région, d’achat d’une maison de vacances ou d’encaissement.

4. La génération sandwich fait face à des défis

Les adultes qui doivent à la fois prendre soin de leurs enfants et de leurs parents vieillissants voient leur temps et leurs finances considérablement sollicités. Une étude de la RBC estime que le coût d’un séjour moyen de cinq ans en maison de retraite pour un parent atteint de la maladie d’Alzheimer est de 450 000 $. De nombreux autres problèmes de santé liés à l’âge entraînent des dépenses similaires et des soins réguliers de la part des membres de la famille.

Pendant ce temps, s’occuper des enfants s’accompagne d’engagements considérables en temps et en argent.

Le coût des études postsecondaires ne cesse d’augmenter : les frais de scolarité moyens s’élevaient à 6 693 $ par an au Canada pour l’année 2021-22. Dans la même veine, une enquête de 2022 de l’Ontario Real Estate Association montre que 40 % des parents ont fourni un appui financier à leurs enfants jeunes adultes pour qu’ils puissent acheter une maison.

5. L’inflation est un facteur

L’augmentation du coût de la vie se révèle être une épée à double tranchant pour ceux qui ont des projets de retraite : elle rend la vie quotidienne plus coûteuse, affecte leur capacité à épargner, et suscite des inquiétudes quant à l’avenir de leurs enfants. Une enquête de 2022 réalisée par Bromwich+Smith et Advisorsavvy indique que 54 % des Canadiens de plus de 55 ans retardent leur retraite en raison de l’inflation. L’enquête a également révélé que 71 % craignaient de manquer d’argent après leur retraite et 24 % pensaient qu’ils pourraient avoir besoin de retourner au travail en raison de la hausse du coût de la vie.

Qu’est-ce que tout cela signifie?

Les plans de retraite, pour beaucoup, sont une cible mouvante. Les personnes qui envisagent de prendre leur retraite dans un avenir proche font face à une forte incertitude, à des inquiétudes et à des perspectives changeantes lors de conversations avec leurs conseillers. Il s’agit d’une étape importante, qui nécessite un niveau de soutien que seul un professionnel peut offrir.

De toute évidence, le départ à la retraite des baby-boomers en 2022 ne ressemble pas à l’expérience de leurs parents. Les personnes qui envisagent de prendre leur retraite se trouvent aujourd’hui dans une situation unique et ont leurs propres aspirations. Cela signifie qu’il convient d’évaluer une gamme de placements pour trouver ceux qui leur conviennent le mieux pour atteindre leurs objectifs.

Communiquez avec un représentant de W.A. Robinson dès aujourd’hui pour en savoir plus sur la façon dont la SPH Frontenac pourrait s’intégrer dans les portefeuilles de vos clients.